Il existe des moments où toutes les lumières sont au vert pour créer un de ses instants rares et précieux, ceux qui restent en mémoire, ceux qui sont impossible à reproduire de manière consciente.

Témoignage de Chantale

« Je n’étais plus vraiment en paix avec mon corps depuis un accident qui m’avait coupé de mes habitudes sportives. Avec les années, le miroir était devenu plus critique que complice, et je ne voyais plus vraiment la femme que j’avais été.

Puis un jour, je tombe par hasard sur une annonce de Jonathan. Quelque chose dans ses mots m’a parlé, une promesse discrète mais pleine de sincérité. Je me suis dit : « Pourquoi pas ? ». Un message, un rendez-vous, et me voilà, un peu nerveuse mais curieuse, à la veille d’un shooting qui allait changer mon regard sur moi-même.

Évidemment, fidèle à ma réputation, j’arrive en retard (merci à mon travail et son timing infernal !). Résultat : la belle lumière naturelle que Jonathan avait prévue s’était déjà éclipsée. Pas de panique pour lui — expérience forte, il dégaine une idée originale : jouer avec la pose longue et le minuscule flash intégré de son appareil pour figer l’instant. Autrement dit : soit c’était du génie, soit du grand n’importe quoi…

Je me souviens très bien de ce moment précis. Assise au bord du lit, en sous-vêtements, je me retourne, défais mon soutien-gorge, mes cheveux s’envolent un peu trop théâtralement (comme dans une pub de shampooing). Clic. Il sourit, moi je pense : « Bon… soit c’est flou, soit je vais avoir l’air d’un fantôme… »

Puis arrive la fin du shooting. On s’installe devant son ordinateur portable. Je le vois plus qu’il ne me voit, car mes yeux fixent l’écran, photo après photo, avec ce petit bruit sec du clavier pour passer à la suivante. Je feins d’être sérieuse, mais en réalité je note mentalement : « celle-là, bof… celle-ci, sympa… oh, là je souris comme une ado… »

Et puis… arrive LA photo.
Je bloque. Je la scrute, chaque détail, chaque nuance. Mes yeux ne quittent plus l’image. Je regarde Jonathan, puis je retourne à la photo, puis encore lui. Et là, ça sort tout seul, sans réfléchir :
« Mais… t’es un magicien ! »

À ce moment, il se penche pour voir de quelle photo il s’agit et sourit, un peu fier, beaucoup complice. Moi, j’ai senti une émotion m’envahir, mes yeux se sont embués. J’ai vu sur cette image une version de moi que je croyais perdue, une femme belle, élégante, lumineuse.

Depuis ce jour, je n’ai plus douté : Jonathan sait capturer plus que des images. Il capte une essence, une vérité qu’on oublie parfois en se regardant trop dans le miroir. Grâce à lui, j’ai retrouvé un élan, une confiance nouvelle.

Alors oui, je le redis, un peu plus crûment cette fois :
« Putain, je suis belle ! »
Et ce n’est pas l’ego qui parle, mais la reconnaissance profonde d’un regard bienveillant qui m’a aidée à me retrouver.

Merci du fond du cœur Jonathan. Cette aventure a été un vrai coup de boost, presque une renaissance. Et je sais que ce n’est que le début de nos séances complices. »